Louis tomba nez à nez avec une énorme madré espagnole, une grande,
une immense dame blanche : un fantôme !
« Où êtes-vouuuus ?
Petits-petits ! Hou hou ! »
« Serais-tuuu… la Carmencita ? Ma petite Carmen
à moi ? »
« Gaaaarde à vous ! »
« Qu’est-ce que c’est que ça ? demanda Louis.
– Une promenade aux flambeaux pour le beau torero
Escamillo, dit la madré. »
Elle appela : « Torrro ! Ha ! Torrro ! »
Bouillant de colère, l’animal chargea tête baissée.
Louis ne respirait
plus. Dans la pénombre, les bandits étaient aux
aguets, fusils chargés.
Ils rentraient chez eux, à Séville, s’estompant mystérieusement
dans l’immense corps de la madré-fantôme, dans l’âme
de l’opéra Carmen.
... l'âme de Carmen était bien là ce soir.

You may also like

Back to Top